DéFI avait promis de baisser l’impôt sur le travail. C’est Fait !
A peine un an après avoir retrouvé la majorité régionale, DéFI imprime sa marque en réalisant une grande réforme fiscale, avec ses partenaires PS-CDH : suppression totale de la taxe régionale de 89 € et suppression totale de l’impôt régional additionnel qui pesait sur le travail. Et ce n’est pas fini, on continue à diminuer les impôts en 2017 avec au total 1,5% de gain pour tous les Bruxellois. D’autres mesures ont été prises : la réduction des abonnements scolaires STIB à 50 € par an, la baisse des droits de donation, la suppression totale des droits d’enregistrement pour 200.000 €.
Augmenter le pouvoir d’achat et enrayer l’exode de la classe moyenne
DéFI a choisi de privilégier de favoriser le travail, de lutter contre les pièges à l’emploi et le gap entre travail et non-travail, d’augmenter le pouvoir d’achat de tous ceux qui choisissent d’habiter Bruxelles, de ne pas opposer les propriétaires aux locataires. L’objectif est clair : garder la classe moyenne bruxelloise. Pour Emmanuel De Bock, chef de groupe DéFI au parlement bruxellois et conseiller communal ucclois, l’exode de la classe moyenne a coûté des centaines de millions d’euros à la Région. Vu qu’on ne paie ses impôts non pas dans la Région où l’on travaille mais au lieu de son domicile, ce sont des centaines de millions d’euros que Bruxelles a perdu ces dernières années. Or, on ne peut maintenir des politiques sociales ambitieuses dans la capitale sans le maintien des travailleurs dans la capitale.
Uccle doit prendre exemple sur la Région
A Uccle aussi, DéFI plaide depuis plusieurs années pour une baisse de l’impôt sur le travail. Une demande rencontrée par la majorité MR-DéFI-CDH puisqu’en 2016, Uccle diminuera de 1,7% l’impôt communal IPP et sera la commune la moins imposée sur le travail des 19 communes bruxelloises. Par rapport à la baisse d’impôt régionale, c’est évidemment modeste, c’est pourquoi DéFI propose de continuer à baisser l’impôt communal en 2017 et 2018 pour atteindre une baisse de l’impôt de 20%.
Notre DéFI : Regagner Bruxelles !
La réforme Bruxelloise si vous êtes propriétaire
Le ménage bruxellois qui gagne 1.300 € nets (bas salaire ou pensionné) et vivant dans un appartement de 85.000 € faisant face à un remboursement bancaire de 429 € gagnera 223 € / an soit un gain de 1,4% nets
Le ménage bruxellois qui gagne 1.840 € nets (moyen salaire) et vivant dans un appartement de 120.000 € faisant face à un remboursement bancaire de 607 € gagnera 276 € / an soit un gain de 1,2% nets
Le ménage bruxellois qui gagne 2.500 € nets (moyen salaire) et vivant dans un appartement de 165.000 € faisant face à un remboursement bancaire de 833 € gagnera 355 € / an soit un gain de 1,2% nets
Le ménage bruxellois qui gagne 3.700 € nets (haut salaire) et vivant dans un appartement de 225.000 € faisant face à un remboursement bancaire de 1.225 € gagnera 530 € / an soit un gain de 1,2% nets
Moralité, la réforme fiscale redonnera aux Bruxellois environ 2/3 de l’index que le fédéral a supprimé.
Malgré une neutralité totale de la Réforme, cette réforme rend du pouvoir d’achat à tous les Bruxellois.
Les locataires également, ils n’auront pas la hausse du précompte mais auront droit à la diminution de l’IPP et la suppression de la taxe régionale. L’impact sur leurs loyers sera quasi nul.
Quant à la suppression du bonus logement, il n’est effectif qu’en 2017 de sorte que tous les Bruxellois en bénéficieront pleinement pendant 20 ans même s’ils concluent leur prêt en décembre 2016.
Il sera remplacé par une exonération totale des droits d’enregistrement sur 175.000 €, soit un gain direct à l’achat de 15.000 €, ce qui place la Région bruxelloise devant la Flandre et la Wallonie en matière d’attractivité et de taxation immobilière.
On rappellera à cet égard que la Flandre a DOUBLE sa taxation régionale immobilière la faisant passer de 1,25% à 2,50% au début des années 2000.
Cette première réforme fiscale bénéficiera proportionnellement autant aux bas qu’aux hauts revenus et protège la situation des petits propriétaires qui ne bénéficieraient que de revenus faibles.
Il faut continuer les efforts pour affecter toute nouvelle marge à la diminution de la taxation à l’IPP, cette fois non plus en la portant sur l’immobilier qui atteint un plafond avec les hausses décidées dans les communes, mais plutôt en visant la fiscalité environnementale afin d’accélérer la modification des comportements environnementaux.
Emmanuel De Bock
Député bruxellois
Conseiller communal
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8, Vieux Chemin
1180 Bruxelles
0497/59.99.42.